Des habitants du quartier de Cliscouët à Vannes (Morbihan) étaient présents symboliquement sur les marches de l’hôtel de ville où doit se tenir un conseil municipal. Une manière de faire part de leur irritation après une non-réponse à une pétition. Le maire reconnaît qu’il n’a pas, via ses services, été bon.
Les habitants du quartier de Cliscouët ont transmis au maire, David Robo et à ses services, une pétition qui a recueilli 410 signatures, pour faire part de leur inquiétude sur le devenir d’une aire de jeu comprenant un terrain de basket et deux tables de tennis de table ou encore un espace vert utilisé par les familles notamment. La Ville ambitionnerait d’y construire une dizaine de maisons de ville.
Mais, un mois après, ils n’ont eu aucun retour à ce courrier-pétition d’où leur présence symbolique, hier, sur les marches de l’hôtel de ville, alors que se tient un conseil municipal. En amont à cette session, le maire a fait son mea culpa. « Nous n’avons pas répondu à cette pétition, ce n’est pas bien. Nous ne sommes pas bons. Je fais amende honorable. Sur le fond, il n’y a pas de projet, ce sont juste des intentions. Il y aura un maintien d’une aire sportive quoi que nous décidions. Faire croire le contraire, c’est agiter le chiffon rouge ».
Dans son viseur, sans les citer des membres de l’association de quartier. Et de noter, quelque peu caustique : « Certains depuis six mois sont tantôt architectes, tantôt ingénieurs voirie, tantôt urbanistes … Ils font une formation professionnelle accélérée ».
Pour autant, promesse est faite par le maire de répondre à cette pétition dans les prochains jours.
Ouest-France – Publié le par Patrick CROGUENNEC